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5 mai · 10 mn à lire
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Qu'est-ce que le Néant ?

PoPxploration #1 : L'Histoire sans fin

Bonjour à tous.tes ! Avant cette première PoPxploration (il y en aura d’autres, hein, la pop-culture, c’est mon dada), je tiens à vous dire qu’un petit bonus à télécharger se cache à la fin de cet article. Des bises les aminches, et bonne lecture !


• Atreyu : “Qu'est-ce que c'est que le Néant ?”

• G'mork : “Ce qui reste, le vide.”

Ici, nous allons filer gaiement la métaphore du Néant et je vais vous expliquer pourquoi elle est précieuse pour aider à définir le trouble dépressif.

Paru en 1984 et réalisé par Wolfgang Petersen, la narration de L’Histoire sans fin est tirée d'un roman écrit en 1979 par Michael Ende. Le fait que ce récit ait été produit et mis en forme par deux allemands n'est pas anodin : l'écrivain né en 1922, a vécu, en plein, la réalité de la Seconde guerre mondiale. Le réalisateur, lui, a vu le jour en 1941 et a dû, sans aucun doute, en expérimenter les suites ou observer les stigmates de ses horreurs sur la société allemande.

Je ne le dirai jamais assez : les romans de Fantasy sont des outils. Ils s'appliquent à contourner la réalité pour parler de choses universelles, telles que l'amour, la mort, le pouvoir (ou la vertu des bonnes siestes, si on se réfère aux Hobbits, par exemple). Comme tous les "sous-genres", la Fantasy décide de ne pas s'astreindre à utiliser un langage normé, mais celui qu'elle s'est choisi, pour dire des choses très simples.

*Contexte pour celles et ceux qui ne connaissent pas l’histoire et qui ont besoin d’un pitch*

L'Histoire sans fin raconte l’histoire de Bastien, un petit garçon de huit ans qui vient de perdre sa mère : harcelé par ses camarades sur le chemin de l’école, il se réfugie dans une librairie poussiéreuse, dont le propriétaire, un vieil homme étrange et pas très fan de la modernité, le laisse repartir en catimini avec un gros livre mystérieux, dont la couverture est ornée d’un talisman. Le garçon, lecteur assidu et avide, va plonger dans le roman sans se douter que celui-ci n’est pas un livre ordinaire. Lire L’Histoire sans fin, c’est être partie prenante de l'intrigue : Bastien va devenir un acteur de la narration, dans une habile mise en abîme et découvrir Fantasia, un monde en perdition. Lors de ce voyage, Atreyu, un jeune guerrier intrépide, deviendra son alter-ego et son guide dans le processus de deuil.

La première lecture de L’Histoire sans fin, qui raconte la fin de la liberté de rêver, est sûrement celle du traumatisme post-apocalyptique d’un régime adepte des autodafés et de l’interdiction de la culture non-dominante : le Néant, figure le nazisme et ses ravages sur un monde cosmopolite qui ne demande qu’à survivre. C’est une force d’annihilation.

L’auteur, Michael Ende, a détesté cette production, évidemment. Mais je l’aime quand même beaucoup : c’est donc sur elle – et un peu sur le livre – que je vais m’appuyer pour cette pop-analyse.

Ce film a eu un impact immense sur mon esprit lorsque j'étais enfant ; aujourd’hui encore, lorsque je le visionne, mes émotions d'alors sont intactes. Le malaise et la tristesse qui s’en dégageaient me poursuivent encore et avant de me plonger dans l’analyse de cette oeuvre je n’avais pas bien compris à quel point mon amour pour cette histoire faisait sens. L'intérêt quasi obsessionnel que nous pouvons porter à nos films d’enfance est toujours significatif : il me semble que nous les choisissons en fonction de nos névroses, ce qui n’est pas un postulat trop dingo, si on se réfère à la puissance cathartique des contes. Ce n'est plus à prouver : les histoires aident les enfants à formuler leurs craintes les plus enfouies, à verbaliser les souffrances auxquelles les étapes de leur croissance personnelle les soumet inéluctablement. La socialisation, les problèmes intra familiaux, le deuil et plus globalement la peur primaire de la mort sont souvent au menu, on ne va pas se mentir.

Je crois que cette fresque jubilatoire et amère m’a touché en plein coeur, car je souffrais déjà de dépression. Le Néant et ses agents de malheur provoquaient un sentiment de malaise plus prégnant que n’importe quel monstre mal ficelé ou démon enfermé dans la cave depuis mille ans, issus de tous les films d’horreur que je me suis envoyés ensuite, n'ont jamais su provoquer chez moi.

Fantasia, notre richesse intérieure

Fantasia est notre terrain de jeu intérieur, sans limites, expansif, peuplé de Mange-Pierres chelou et d’escargots qui filent comme le vent (oui, c’est n’importe-quoi) : c’est notre capacité de projection et de rêve, essentielles à la bonne marche d’un système mental équilibré. Produire des images, s'évader, quitte à inventer des chiens-dragons super sympas, c’est faire des liens, des analogies, être disponible pour autre chose que la routine et les pensées obsessionnelles. Traduction : si nous ne pouvons pas vivre uniquement parmi les chimères issues de notre esprit, nous ne pouvons pas non plus avancer dans un tunnel de pensées pragmatiques, ça se saurait : les humains ont créé la poésie pour supporter l’existence. Si je m'autorisais à aller plus loin, je dirais que dans cette narration, Fantasia est juste la métaphore de l’esprit humain. La poussée dévastatrice qui vide tout sur son passage, est l’extinction pure et simple de ce foisonnement, de cette magie qui permet d’être autre chose qu’un amas de cellules et de problématiques matérielles.

Le Néant, une formidable métaphore de la dépression

Ici je vous casse tout de suite le morceau : les forces qui menacent Fantasia sont celles du vide. Le Néant est une vague de Rien qui détruit tout sur son passage, pour ne laisser qu’une béance. Là où son cas est particulier et intéressant pour nous, c’est qu’il ne remplace pas, ne modifie pas, ne restructure pas le monde. Il ne se contente pas de le détruire, non, il le fait disparaître au profit du non-être. C’est l’opposition du plein et du vide : du rien et du tout. En cela il matérialise l’idée de la dépression, qui est un creux, un truc qui ne sert à rien, n’apporte rien, n’en déplaise aux adeptes de l’idée que la souffrance a une fonction.

Le Néant, lorsqu’il passe, ne laisse pas un paysage différent, ne substitue pas un monde merveilleux de bonne entente par un enfer de personnages méchants et des paysages ravagés. Non. Il s’agit de faire disparaître le réel, de ne plus rien laisser après soi. Le paradigme n’est pas tellement celui du Bien et du Mal au sens moral : la dépression est comme un animal sauvage, elle n’est ni méchante, ni gentille, elle évolue selon ses propres lois, celles de la nature ou de la psyché.

J’aime beaucoup me reposer sur cette analogie pour penser le trouble dépressif. J’ai mis un temps infini à essayer de le mettre en mots pour le comprendre et le faire comprendre aux autres ; cette Newsletter est une tentative d’éclairage, et nous n’en sommes qu’au début, je ne vais bien-sûr par m’arrêter là dans mon exploration – allez, la dépression c’est du rien, ciao bonsoir – mais il me semble pas mal de commencer sur cette idée.

Dire que la dépression est un vide, un vortex, un “néant” me semble être la formulation qui permet d’aller au plus près de la matérialité de la maladie : dire que ces épisodes dévastent l’esprit et le dépouillent de sa substance, pour ne laisser non pas un désert mais un creux, une dépression (au sens littéral), c’est s’approcher de sa réalité.

Le vide aspire : il suffit de marcher près d’un précipice pour s’en rendre compte, la gravité n’est pas une blague. Il en va de même pour le trouble qui épuise tous les possibles, fauche toute velléité et rase ce qui est Beau et Bon sur son passage.

Bastien, la dissociation 

Le petit garçon qui se fait jeter dans les poubelles par ses horribles camarades de classe – sûrement capitaines de leur équipe de football américain, nous sommes dans les années 80 ne l’oublions pas – est un nerd comme la pop-culture en a produit des centaines : outsider passionné de comics et de romans d’aventures, le gamin ne correspond déjà plus à la société déjà bien libérale, gangrénée par l’idée de self-improvement et la valorisation d’exploits en tout genre. Bastien ne veut pas s’adapter : il résiste à l’ordre social, à l’intransigeance de son père ou à la sollicitude des ses professeurs. Ce qu’il veut, c’est être tout seul, n’être vu de personne, ne pas satisfaire aux exigences de son monde et lire des livres dont tout le monde se fout. Au mutisme paternel autour de la mort de sa mère, il oppose une rébellion tout aussi silencieuse. Bastien ne peut pas mettre de mots sur ce qui lui arrive, il décide donc de les chercher ailleurs.

Ce petit garçon, c’est nous, petits êtres banals aux prises avec les affres de l’existence. Pour éprouver, sentir, souffrir, expérimenter, il y a Atreyu, réceptacle de ses angoisses et de ses peurs.

Atreyu, la lutte

Le jeune guerrier intrépide qui sort de nulle part pour se coltiner la lourde tâche de sauver le monde, est bien-sûr, le reflet de papier de notre héros, Bastien, qui ne peut pas parcourir les plaines imaginaires de Fantasia, puisqu’il sèche les cours, enfermé dans le grenier poussiéreux de son collège. Symbole de la force vitale, du réflexe de survie, Atreyu n’a pas d’autre fonction que de parcourir un pays sans limites précises pour trouver ce qui y fout le bordel. Pour toute arme, on lui file l’Auryn, un talisman assez chouette, mais qui ne pèse pas bien lourd face à une tornade de catégorie F6. Pourquoi pas. L’Auryn représente deux serpents intriqués, qui se mordent la queue : elle évoque le mythe cosmogonique de l’Ouroboros, qui traverse les continents, et dont la symbolique – l’union du ciel et de la terre, du Bien et du Mal, l’éternel retour, le cycle de l’existence – raconte surtout la solitude du cercle, soit l’idée même de l’individualité.

Atreyu se démène pour trouver un sens à ce qui arrive : la palette de ses émotions compensatoires, colère, tristesse, joie, dégoût, peur, symbolise tout ce que Bastien n’est plus en mesure d’exprimer. Le guerrier est la vie même, tandis que le petit garçon, paralysé par le traumatisme, se tient immobile au-dessus de son livre. Au-delà de l’idée de la puissance d’évocation de la littérature, le personnage représente le tourbillon d’un égo qui se débat pour ne pas sombrer, prêt à toutes les contorsions et à toutes les interrogations pour éviter d’être aspiré par le vide.

Artax, la Mélancolie 

Une scène marquante du film, l’une des plus traumatisantes de l’Histoire du cinéma pour “enfants” (avec la mort de la mère de Bambi ou la maman de Dumbo qui chante “Mon petit quand tu pleures” – ma limite personnelle : cette scène me fait systématiquement sangloter) est la disparition du cheval et ami d’Atreyu. (Vous pouvez visionner la scène ici, préparez vos mouchoirs.) Lorsque les deux amis traversent les biens-nommés “Marécages de la Mélancolie”, l’animal se laisse tranquillement engloutir par la boue. Atreyu, spectateur impuissant de son tourment, le supplie de ne pas se laisser envahir par la tristesse : il lutte de toutes ses forces pour l’empêcher de mourir, accompagné en cela par nous, les enfants tendus devant leur écran. Je me souviens très bien de mon incrédulité ingénue face à la scène : Mais pourquoi cet imbécile de cheval se laisse-t-il avaler par le sol sans se débattre un minimum ? Je n’avais pas encore pigé la subtilité du propos … Artax, personnage d’une grande importance pour le héros, est son expression physique : tout le début du film expose un Atreyu presque Centaure. C’est son cheval qui permet au jeune garçon de parcourir le monde, de se déplacer, d’accomplir ses tâches. La figure mythique du personnage mi-homme, mi-cheval n’est donc pas si loin. Hors, c’est celle de la tête et des jambes, de l’esprit et du corps. L'engloutissement, la disparition pure et simple de la partie “corporelle” du jeune garçon, est une métaphore de l’incapacité physique. Artax s’enfonce peu à peu, incapable de faire autre chose que de se regarder mourir, sans même esquisser un geste pour s’extraire de son destin.

La Mélancolie, elle n’admet pas de réplique, elle fauche les sens, annihile le mouvement, empêche la rapidité, limite les déplacements. Il ne reste plus à Atreyu que son esprit pour lutter. 

Dans le livre, Artax parle et ce qu’il dit est d’une infinie justesse :

• Laisse-moi là, maître. Je ne peux y arriver. Continue tout seul. Ne te soucie pas de moi. Je ne peux plus supporter la tristesse. Je veux mourir !

Il ajoute :

• C’est la tristesse qui me rend si lourd. C’est pour cela que je coule. Tu ne peux pas m’aider.

La scène prend toute sa mesure grâce à la musique de Giorgio Moroder, rescapé de son règne sans partage sur l’ère du disco et déjà compositeur des inquiétantes plages musicales du film Scarface, sorti en 1983.

Du coup, comment dire, on est bien content.e.s lorsqu’il revient à la fin, notre Artax, parce qu’autant de Seum dans une oeuvre pour enfants, c’est beaucoup, non ?

Morla, le Monde

Lors de son périple, Atreyu est aux prises avec tout un tas de personnages plus angoissants les uns que les autres, il faut bien l’avouer : de l’esthétique de l’époque, combinée au périmètre autorisé par les effets spéciaux, résultent des visuels hybrides, entre laideur et génie. Morla est une tortue-montagne, sorte d’oracle du Seum, qui n’a pas envie d’être dérangée, bien sûr, la passion des tortues consistant à hiberner pour qu'on leur foute la paix. Atreyu vient donc la titiller, c’est un enfant, il est en galère, il veut des réponses. Morla va s’appliquer à ne rien lui dire de substantiel, en faisant preuve d’une constance agaçante. À chacune des interrogations, elle lui oppose cette réponse : “Nous ne nous en soucions pas.Face à sa terrible indifférence, Atreyu explose : 

• Il y a un terrible Néant qui balaie tout sur son passage ! Tu t’en fous ?!

Morla répond, pépouze dans son lit de boue : (ici je colle la citation du livre car elle est beaucoup plus signifiante) :

• Vois tu, petit, gargouilla la Morla, nous sommes vieille, beaucoup trop vieille. Nous avons vécu assez longtemps. Nous avons vu beaucoup trop de choses. Quand on sait autant de choses que nous en savons, plus rien n'est important. Tout se répète éternellement, le jour et la nuit, l'été et l'hiver, le monde est vide et dépourvu de sens. Tout tourne en rond. Ce qui est engendré doit retourner au néant, ce qui est né doit mourir. Tout s'annule, le bien et le mal, le sot et le sage, le beau et le laid. Tout est vide. Rien n'est réel. Rien n'est important.

Si Morla parle à la première personne du pluriel, ce n’est pas qu’elle imite Alain Delon ; non, elle est une allégorie du Monde avec un grand “M”. La tortue est un animal totem et sa carapace, circulaire, symbolise une cosmogonie qui traverse les cultures. Le “Nous” c’est ce collectif abstrait, cet univers qui tourne sans se soucier des affres de la souffrance individuelle. La dépression peut tout engloutir, elle a le droit de tout ravager sur son passage, la Terre continue de tourner et Morla, de se foutre royalement du destin de ses habitants.

G’mork, le trouble

G’mork n’est pas le Néant lui-même : il est l’un de ses agents, un représentant zélé envoyé sur les terres de Fantasia pour accomplir son œuvre. La terreur qu’il inspire, tient dans l’inflexibilité qu’il exprime face au petit garçon, qui lui, se prête à toutes les spéculations. 

Pourquoi ? Pourquoi accompagner ce mouvement dévastateur et ne pas lutter ? G’mork fait bien partie du paysage fantasmé de la peur, il en est un symbole - le loup - séculaire. L’animal chthonien est prêt à disparaître lui-même des radars dans ce mouvement de destruction. Servant la “force à l’oeuvre derrière le Néant” (et là, c’est le moment d’introduire ici ce qui sert l’analogie, le Mal, le totalitarisme ou, dans notre cas, le traumatisme), il veut ce que désirent toutes les forces négatives : le pouvoir. “Ceux qui ont perdu l’espoir sont plus faciles à contrôler”, explique-t-il au jeune Atreyu. La dépression, en tant que force ravageuse et envahissante, peut être envisagée comme une oppression totale, une infestation qui prend le contrôle de l’être jusque dans sa personnalité.

Lorsque le jeune Atreyu triomphe du loup sombre, il fait ce qui est souhaité : il accomplit la prophétie de tous les contes, la dominance du Bien sur le Mal, du faible sur le fort, de le joie sur le désespoir.

Dans le livre, Atreyu pose la question, façon pub Orangina :

• Pourquoi es-tu si méchant?

Et la réponse de G’Mork est belle et bien à-propos, si l’on considère le trouble dépressif à ma manière, c’est-à-dire, comme un parasite :

• Vous aviez un monde, moi pas.

L’Impératrice, la verbalisation

Le Néant, après avoir ravagé Fantasia, ne laisse plus grand chose : la terre en tant que telle n’existe plus. Il n’en subsiste que des morceaux, rémanence de son existence, disséminés ça et là dans l’univers, flottants dans l’espace tels des pièces de puzzle cosmique. Mais ces petits bouts de monde sont aussi une belle métaphore de la résilience, même si je n’aime pas tellement ce mot. Je dirais : ils sont ce qui reste, au sens littéral. Ce qui reste, c’est ce qui peut être ré-emboité, relié, ce qui peut aider à reconstruire quelque chose. Si le Néant est une puissance d’anéantissement, la petite musique de la survivance, qui continue de se jouer malgré tout, est l’apanage de l’humanité.

L’Impératrice, figure tutélaire, qui n’a pas uniquement pour fonction d’être hyper classe (son diadème me faisait fantasmer quand j’étais petite … oui, l’actrice portait un diadème ET DU MAQUILLAGE, autant vous dire que pour moi elle était au top du game) : c’est la manifestation d’une pureté intrinsèque, celle de l’ego qui réclame son monde, un monde intérieur complet, solide, foisonnant, pour pouvoir exister. La petite fille supplie Bastien de lui trouver un nouveau nom afin de recréer Fantasia. Il ne peut plus n’être qu’un spectateur de tout ce bordel : il va lui falloir mettre un peu la main à la patte et faire un choix, un choix qui impliquera des conséquences.

Ce qui reste quand Bastien sort dans son apathie et crie le nom de sa mère pour expulser son traumatisme, c’est une minuscule pépite de lumière, sorte de graine contenant, en germe, tous les possibles ; c’est à lui de les définir. Il a nommé son mal, “il a dit le mot-clé” (je ne sais pas si vous avez la réf’) : maintenant, il doit tout reconstruire.

Car oui, si cette petite analyse peut laisser quelque chose, ce serait peut-être cette idée : le trouble dépressif est dévastateur. Il abime, mais il reste toujours des bribes de Soi à re-tricoter pour créer quelque chose.

Accrochons-nous.

Mentions spéciales

  • Le Mange-Pierre, qui symbolise le désespoir et l’insuffisance de la force physique face au Néant (la dépression, donc)

  • Falkor, le dragon-chien porte-bonheur, qui personnifie l’espoir, les aidant.e.s, les coups de pouce, les ami.e.s, les belles rencontres, les moments de lumière



N’en restons pas là

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